Meurtrie par cette existence, Je suis debout bien que blessée [PV Kiara]
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Mitsuki Natsu
Onihime
Messages : 7 Date d'inscription : 08/06/2013 Localisation : DTC..... Dans Ton Chat
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Sujet: Meurtrie par cette existence, Je suis debout bien que blessée [PV Kiara] Dim 9 Juin - 10:38
La douleur. Qu'elle étrange chose n'est-ce-pas ? Cette sensation, quand cette étrange information nous parcourt le corps. Que notre tête nous tourne, que notre corps s'engourdit. Douleur n'est pas le bon mot, parlons plutôt d'effaceur. Pourquoi ce nom ? Tout simplement car , quand le mal creuse sa route dans notre corps, nous ne pouvons penser à autre chose. Ce mal qui nous ronge, nous détruit, nous brise. La seule chose que l'on souhaite durant ces moment, c'est que ça s'arrête, que ça s'efface. C'est exactement l'état d'esprit dans lequel est plongé Mitsuki Natsu. Durant une énième compétition d'art martiaux, elle avait fait une erreur toute bête. Un simple instant de négligence, lourd de conséquence. Résultat des courses, elle n'avait pas put anticiper le coup de son adversaire. Un véritable colosse, de plus d'un mètre quatre-vingt qui lui avait brisé la jambe droite. Franchement, qu'elle guigne ! Se faire déconcentrer comme ça, juste parce que son adversaire l'avait insultée. Désespérant, vraiment.... Enfin, elle ne pouvait rien y faire de toute façon, ce qui est fait est fait. Mais elle prendra sa vengeance, dès qu'elle sera remise sur pied, oh que oui.
Enfin... elle avait d'autres problèmes pour l'instant. Comme la chambre blanche dans la-qu’elle elle allait être transportée. Elle allait, selon les dires des médecins, devoir partager la chambre d'une autre patiente, une prénommée Kiara apparemment. Non que cela l’insu-porte de devoir partager sa chambre, mais avec une fille... elle risquait de ne pas pouvoir se retenir. Enfin, elle verrait bien, ça dépendra du physique de la jeune fille. Et aussi si elle n'est pas trop cruche. Si elle ne l'est pas.... la jeune fille portant le nom d'une saison ne donnerait pas chère de sa peau. La pauvre. Enfin arrivé, c'est soutenue par une infirmière qu'elle entra dans la chambre en béquille dans la chambre.
Blanc. Tout était blanc, les murs, les lits, les rideaux. Absolument tout l'était. Le plus insupportable était que même la chemise de patient était blanche. Absolument déprimant. C'est avec une allure incertaine, qu'on ne lui connaissait pas que l'ex-championne de Jujitsu se dirigea vers son lit et s'enfouit dedans. Après avoir écouter les médecins qui lui donnèrent des conseils, elle put enfin être seule. Enfin... presque. Car en effet, il y avait quelqu'un en face d'elle, dans un autre lit.
C'était une fille, sans doute la fameuse Kiara. Blonde aux yeux bleus. Plutôt jolie, mais sans plus pour l'instant. Reste à voir comment elle était, mentalement parlant. On verras bien. D'abord, les présentations. Après tout, elles allaient rester ensemble pour un bout de temps. Enfin, Mitsuki n'en savait rien.
Pff.... ce blanc est déprimant. Ils pourraient faire un effort sur la décoration. Par exemple, en mettant un peut de rouge. Au fait, comment tu t’appelle? Moi c'est Natsu !"
La question n'était que rhétorique évidemment. Une simple marque de politesse, mais bon, il fallait bien procéder dans la norme bien que ça insupporte la demoiselle.
Lancaster Kiara
Messages : 21 Date d'inscription : 04/06/2013
Sujet: Re: Meurtrie par cette existence, Je suis debout bien que blessée [PV Kiara] Dim 9 Juin - 15:20
Toujours les mêmes murs. Toujours les mêmes visages. Kiara commençait déjà à sentir la lassitude l'envahir. Voila quelques jours qu'elle s'était éveillée après cinq ans de coma, mais elle n'avait pas réellement l'impression de vivre de nouveau. A vrai dire, la jeune femme passait le plus clair de son temps à passer des batteries de test, laissant les médecins ébahie par la récupération incroyable de son cerveau désormais comme neuf. Elle ne comptait plus le nombre de spécialistes venu du bout du monde pour voir son cas, tandis que le docteur Nakamura rayonnait d'auto-satisfaction. De toute façon, Kiara passait le reste de son temps libre à dormir. Un rien la fatiguait. Il suffisait d'une ou deux heures d'activités pour qu'elle commence déjà à somnoler. Les médecins disaient cela normal, qu'il lui faudrait du temps pour retrouver des forces, mais que d'ici quelques semaines, elle aurait assez d’énergie pour commencer la rééducation, et a vrai dire, elle attendait cela avec impatience. Elle n'avait pas pris longtemps à comprendre que c'était là le seul moyen pour elle de quitter ces lieux. Elle avait bien une chaise roulante pour se déplacer, mais cette dernière était toujours tiré par une infirmière, laissant peu de chance à la jeune femme de trouver la sortie de l’immense bâtiment blanc. Quel dommage, elle aurait donné cher pour voir l'extérieur de ses yeux. Il lui tardait de partir...
Bien vite, elles arrivèrent dans le couloir de sa chambre. Kiara n'avait ni voisin, ni colocataire. Son cas rare faisait venir beaucoup de monde pour la voir, aussi l’hôpital avait trouvé préférable d'éloigner les autres patients pour leur confort. Kiara trouvait cette décision cruelle, elle, qui n'avait déjà aucune occupation, ne pouvait même pas profiter d'une quelconque compagnie pour discuter et en apprendre un peu plus sur ce monde. Une ou deux fois, cependant, elle avait essayé de parler avec ses infirmières attitrés, mais la plupart restaient très évasives, lui promettant qu'elles parleraient de tout ça quand Kiara arriverait à tenir toute une journée sans dormir... Autant dire pas avant la semaine prochaine, au moins.
Une fois la patiente installée dans son lit, l'infirmière lui appris que le dîner serait apporté d'ici une heure, puis elle quitta la chambre sans un mot de plus. Kiara commençait a avoir l'habitude. A défaut d'avoir d'autres occupations, la jolie blonde tourna la tête vers la fenêtre, dont elle regarda le paysage avec intérêt. Le ciel était grisailleux aujourd'hui encore, n'aidant en rien la jeune fille à trouver quelque chose pour lui remonter le moral. Le médecin lui avait dit qu'ils étaient en plein mois de Xilotron , ce qui expliquait le temps hivernal, bien que doux, qu'elle supportait depuis son réveil Il lui tardait que cela change. Kiara ne savait pas trop comment cela pourrait être différent, n'ayant aucun souvenir d'un ciel autre que de celui-là, morne et gris, mais au fond d'elle, elle l'imaginait autrement.... Et bleu. Était-ce qu'une impression ou réellement un souvenir? Cette question interloqua Kiara, au moment même ou la porte s'ouvris à nouveau.
Une jeune femme, la jambe emplâtré, entra dans la pièce avec une infirmière que Kiara ne connaissait pas, mais qui semblait relativement mal à l'aise. Probablement une nouvelle. Kiara était pourtant certaine que personne ne devait... Ah! Qu'importe, c'était sa chance! Sans un mot, elle les regarda s'installer, faisant de son mieux pour ne pas laisser voir son excitation, alors qu'elle dévorait l'inconnu d'un regard rempli d'une curiosité d'enfant. Quelqu'un avec qui parler! Quelqu'un de l'extérieur! Serrant ses mains l'une dans l'autre, elle fit de son mieux pour ne pas dire un mot, tandis qu'une soudaine envie de rire la prenait. La première, depuis son réveil
Une fois l’infirmière partie, l'inconnue pris la parole, parlant de banalité sur le blanc des lieux, avant de continuer en se présentant. Natsu? C'était jolie. Il lui tardait de se présenter, alors qu'un large sourire se dessinait sur ses lèvres. Kiara était contente. Nulle n'aurait pu comprendre sa bouffée de joie soudaine. Elle rayonnait littéralement.
- Je m'appelle Kiara! Je suis très contente de vous connaître!
Un peu trop expressif tout cela, mais que pouvait-on s'attendre d'autre d'une personne n'ayant jamais vu d'autres humains outres ses geôliers de fortunes depuis son réveil? Natsu représentait une bouffé d'air pur parmi toute cette atmosphère aseptisée d’hôpital.
- Dites moi, est-ce qu'il arrive que le ciel ne soit pas aussi gris et blanc que les murs de cette endroit? Est-ce que tous est aussi blanc, dehors?
Elle avait peur que ce soit le cas, car de là ou elle se trouvait, Kiara ne pouvait voir l'herbe et le sol, et elle n'avait jamais encore pu approcher une fenêtre pour vérifier. Tout ce qu'elle voyait, c'était ce ciel à perte de vue, et ces murs toujours trop blanc. Elle voulait des couleurs. Pleins, partout. Que le monde ne soit plus qu'un océan de couleur vives qui l’engloutisse tout entier.
Meurtrie par cette existence, Je suis debout bien que blessée [PV Kiara]