Il devait être, quoi, deux ou trois heures du matin ? Raah, la barbe. C'était quoi cette histoire, on avait pas idée de sonner comme ça à la porte des gens, en boucle, à cette heure ci qui plus est ! Franchement, qu'est-ce que Seith avait fait pour mériter ça ? Il se le demandait, vraiment, à peine deux jours qu'il s'était installé dans cet appartement, et déjà on trouvait quelque chose à lui reprocher, c'était ça ? Pourtant, il avait fait attention. Il avait prit sur lui, et fait son mieux pour être poli avec son entourage dans son ensemble. Il avait été courtois et même, le comble, serviable avec ses voisins. Lui; plus habitué à se faire servir qu'à servir les autres.

Bref, Seith Lancaster avait passé les dernières quarante-huit heure dans la peau d'un parfait hypocrite, de façon à se faire accepter sans trop d'encombres par son voisinage. C'était là qu'on voyait le fils de chef de groupe financier, et l'étudiant en sciences politiques. Adapter son comportement et son discours en fonction des gens qui l'entouraient, il n'y avait rien de plus facile. Et c'était d'autant plus amusant de les voir se tromper quand à son caractère, et qui il était. Il avait même réussi à sympathiser avec quelques filles plutôt mignonnes... un de ces soirs, il en ramènerait probablement une dans son lit, mais ce serait une autre histoire.

Parce que là, maintenant, tout de suite, il venait d'ouvrir la porte à un livreur, qui transportait un carton à taille humaine. ... Oh, ça y était ? Il avait enfin son Lonec personnel ? Finalement, ça valait peut-être la peine d'avoir été réveillé à une heure pas possible par ce type. Surtout que du coup, niveau vestimentaire, on avait vu mieux... il sortait du lit, il était en boxer, et ses cheveux étaient complètement décoiffés, même pas de queue de cheval. Bref, paie ton saut du lit.

Mais bon, là, le blond était plus occupé à ouvrir le précieux carton, puis il apprécia les traits de... son clone. En soi, c'était troublant, de savoir que toutes les informations génétiques pour donner naissance à cette fille qui se trouvait devant lui étaient présentes dans son ADN. Enfin bref. Il avait tout laissé au hasard, à part les membres félins et le nom... comment Doubhée serait-elle ? Un sourire transparaissait sur son visage : quel genre de jouet venait-il d'obtenir ? Du bout du doigt, il toucha le front de la jeune femme, étape indispensable pour l'éveiller, et darda sur elle son regard.



J'ai déplacé car je préférerais que le rp de contact entre maître et LONEC se fasse uniquement dans la zone " une goutte de sang change la vie". Mais en rp ça ne vous change rien, c'est promis

La jeune Doubhée allait enfin être déballer par son maître, elle allait enfin voir à quoi il ressemblait, la jeune lonec avait passé pas mal de temps dans son carton, même si cela ne lui avait pas paru bien longtemps vu qu'elle était endormie.
Dehors il faisait nuit, c'était sans doute vers les deux heures-trois heures du matin, quelqu'un frappa à la porte de Seith, le futur maître de Doubhée qui elle était encore dans sa boite, plongée dans un profond sommeil. La porte s'ouvrit et le carton de taille humaine fut livrée à Seith, la jeune Doubhée était enfin entre les mains de son maître.
Le carton fut déballer et ouvert, ce qui laissa voir une jeune fille, aux oreilles de chat, aux cheveux noir et au teint lunaire. Doubhée sentit alors une pression sur son front, la jeune lonec ouvrit les yeux et se leva comme si le vent là poussé, ses long cheveux volait autour d'elle puis elle sortit du carton et se posa devant son maître, elle le regarda pendant un long moment avec ses yeux aussi doré que l'or et plus brillant que l'argent, elle le fixa pendant quelques minutes sans rien dire, c'était la première fois qu'elle le voyait depuis qu'elle avait été fabriqué, il fallait bien qu'elle s'habitue à le voir et à vrai dire elle ne l'imaginait pas comme ça enfin bref, elle s'inclina légèrement et dit avec voix enfantine :

«Je suis là pour vous servir...maître.»

La jeune Doubhée ne s'attendait pas à avoir un maître comme ça, pourquoi un homme comme ça avait-il décidé d'avoir une lonec comme Doubhée, cela n'avait pas de sens. Alors que son maître lui demanda ce qu'elle savait faire, la jeune lonec voulut répondre quand elle sentit une des mains de son maître sur un de ses seins. Doubhée resta impassible même après les mots de Seith, la jeune fille dit alors d'une voix un peu moins enfantine que précédemment :

«Je serais faire tout ce que vous me demanderez..»

Puis avec un geste lent et délicat, la jeune Doubhée enleva la main de son maître qui était placée sur sa poitrine, la jeune lonec était peut-être docile et elle ferait tout pour que son maître soit heureux, mais ça elle n'était pas prête de le faire, elle n'avait pas été conçue pour servir à ça. Doubhée répliqua :

«Ma docilité ne pourra pas voler en éclat, vu que j'ai été conçu pour l'être..»

Quand elle était endormie, dans son carton, elle avait des sortes de visions, elle voyait un jeune homme dans un hôpital au chevet d'une jeune fille qui lui ressemblait étrangement. Mais cela se produisait assez rarement, et elle en avait déduit que c'était surement à cause du sang de son maître qui coulait dans ses veines.

Doubhée haussa les sourcils quand sont maître lui effleura le visage avec un rictus sur les lèvres. Certes il n'avait décidé d'aucun paramètres, mais ce n'est pas une raison pour se montrer si désagréable surtout que la pauvre Lonec venait juste de s'éveiller. La jeune fille fixait toujours son maître qui s'éloigna d'elle de quelques pas avant de se retourner vers elle avec un petit rictus, puis il lui dit qu'elle n'était qu'un jouet. Doubhée ne laissa paraître aucune émotion sur son visage de poupée, la jeune fille n'allait pas réagir à des mots aussi puérile, venant de son maître qui était n'était encore qu'un gamin dans sa tête vu ses paroles et ses actions. Mais il restait son maître, et elle le servirait quoi qu'il arrive, elle serait toujours aussi docile, elle avait certes repoussé la main de son maître, ce qui pouvait montrer une sorte de rébellion  mais c'était loin d'être le cas, elle n'avait juste pas envie de ça, elle venait juste envie d'ouvrir les yeux, il fallait lui laisser le temps.


La jeune fille dirigea son regard vers l'horloge qui indiquait trois heures et demie du matin, Doubhée s'avança vers son maître, d'un air félin surement à cause de sa queue et de ses oreilles. Puis elle lui dit :


«Il est encore tôt pour se lever n'est ce pas ? Vous devriez retourner dormir..»